Sur une plage, je marche au soleil couchant.
Le ciel rejoint la mer au bout de l'horizon,
Tous errant, sans étoile, en un désert sans fond .
Je voulais, très tranquille écrire sur le temps.
De ce monde orageux, inconstant et mouvant,
Comme sur nos caveaux tombe un cercueil de plomb.
Ô coeur toujours en proie à la rébellion,
Je marche sans escale mais je perds du temps.
Mon corps demeure sec, abattu de tourment
Une île perdue au fin fond de l’océan
Je ne sais la lumière et je ne sais le jour
Regarde de mes yeux s’écouler lentement
L'éternelle indulgence au fond du firmament,
Au tribunal d'amour, après mon dernier jour.
Le ciel rejoint la mer au bout de l'horizon,
Tous errant, sans étoile, en un désert sans fond .
Je voulais, très tranquille écrire sur le temps.
De ce monde orageux, inconstant et mouvant,
Comme sur nos caveaux tombe un cercueil de plomb.
Ô coeur toujours en proie à la rébellion,
Je marche sans escale mais je perds du temps.
Mon corps demeure sec, abattu de tourment
Une île perdue au fin fond de l’océan
Je ne sais la lumière et je ne sais le jour
Regarde de mes yeux s’écouler lentement
L'éternelle indulgence au fond du firmament,
Au tribunal d'amour, après mon dernier jour.